jeudi

Sculpture Mordaza 2008


La tempête déverse son flot de folie
La colère gronde et m'envahit
La rage au coeur du corps meurtri
Au lointain, anéanti

JE ME SOUVIENS

Tes yeux rouges et hagards, tes mains tremblantes et bleues
Ton sourire satyrique ou ton rire tyrannique
Ton visage fermé, tes gestes déplacés
Tous tes mots destructeurs, tes mensonges ravageurs
Une violence infinie, mon angoisse, ta folie
Le monstre de mes nuits, la terreur de ma vie

Blottie dans l'escalier
Tapie dans le grenier
Silencieuse, étouffée
Ton enfant je l'étais


Quel enfant étais-tu, toi qui n'a rien compris ?
Quel enfant étais-tu pour me voler ma vie ?

Que mon corps éventré au sein de cette mer
s'abreuve lentement du nectar apaisant
d'une vie... loin de toi.


Mordaza

Aucun commentaire: